Le RPPRAC, ou Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens, est un collectif en Martinique qui lutte contre la vie chère et les conditions économiques difficiles. Fondé en juillet 2024, ce mouvement est dirigé par Rodrigue Petitot, Gwladys Roger et Aude Goussard. Le RPPRAC prône des actions non violentes et vise à améliorer les conditions de vie des habitants de l’île en demandant des prix plus abordables pour les denrées alimentaires et autres produits essentiels.
Le RPPRAC a plusieurs objectifs spécifiques pour améliorer les conditions de vie en Martinique :
- Réduction des prix des denrées alimentaires : Le RPPRAC milite pour des prix plus abordables pour les produits de première nécessité afin d’améliorer le pouvoir d’achat des habitants.
- Protection des ressources Afro-Caribéennes : Le collectif vise à protéger les ressources naturelles et culturelles de la Martinique contre les attaques environnementales et sociales.
- Actions non violentes : Le RPPRAC prône des actions pacifiques pour atteindre ses objectifs et condamne la répression policière.
- Mobilisation des autres territoires : Le collectif souhaite que d’autres territoires d’outre-mer rejoignent la lutte pour des conditions de vie meilleures.




Les membres fondateurs du RPPRAC
Dans l’ordre : Glawdy Roger – Trésorière , Rodrigue Petitot dit le R – Président , Aude Goussard – Secrétaire générale
Le RPPRAC vise à réduire les prix des denrées alimentaires et des produits essentiels de plusieurs manières :
- Négociations avec les distributeurs : Le collectif travaille à établir des dialogues avec les grandes surfaces et les distributeurs locaux pour obtenir des réductions de prix sur les produits de première nécessité. Ils cherchent à convaincre les distributeurs de l’importance de rendre les produits plus accessibles pour la population.
- Campagnes de sensibilisation : Le RPPRAC organise des campagnes de sensibilisation pour informer le public sur les enjeux de la vie chère et mobiliser un soutien massif. En augmentant la pression populaire, ils espèrent inciter les décideurs et les acteurs économiques à agir.
- Pression sur les autorités : Le collectif mène des actions visant à influencer les autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes afin de réguler les prix. Cela peut inclure des demandes de subventions ou de régulations de prix pour certains produits.
- Solidarité communautaire : Le RPPRAC encourage la création de réseaux de solidarité locale, tels que des coopératives ou des groupements d’achats, permettant aux habitants d’acheter des produits en gros à des prix réduits.
- En combinant ces différentes stratégies, le RPPRAC espère obtenir une réduction des prix qui aura un impact positif sur le quotidien des Martiniquais
Les professionnels qui annoncent des réductions de prix sous forme de rabais ou de promotions doivent afficher le prix le plus bas pratiqué au cours des 30 jours précédents cette offre. La directive « Omnibus » instaure une nouvelle réglementation dans l’Union européenne, applicable tant aux ventes en ligne qu’hors ligne. Son but est de clarifier les règles entourant les annonces de réduction de prix, dans l’objectif de renforcer la protection des consommateurs contre les pratiques trompeuses liées aux faux rabais.
Désormais, toute annonce de réduction doit indiquer le prix le plus bas pratiqué par le professionnel au cours des 30 jours précédant la promotion (les professionnels restent libres de choisir la manière d’afficher la réduction : valeur absolue, pourcentage, prix barré, etc.).
LA JUDICIARISATION DE RODRIGUE PETITOT dit LE R
La judiciarisation de Rodrigue Petitot a commencé en novembre 2024, lorsqu’il a été accusé de violation de domicile, menaces, actes d’intimidation et rébellion en réunion. Ces accusations sont survenues après une altercation verbale avec le représentant de l’État, Jean-Christophe Bouvier, lors d’une visite ministérielle à la résidence préfectorale. Le procès a été marqué par des tensions et des manifestations de soutien devant le tribunal de Fort-de-France.
Le tribunal correctionnel de Fort-de-France a rendu sa décision comme prévu ce vendredi 24 janvier mais par visioconférence concernant le dossier de Rodrigue Petitot. La figure critiquée du nouveau mouvement contre la vie chère en Martinique est condamnée. Il écope d' »un an d’emprisonnement, entièrement assorti du sursis simple auquel il est éligible », pour violation de domicile, outrage à l’ordre public, et rébellion en réunion. Il devra aussi payer une amende de 500 euros.
Le visionnage durant l’audience d’images de la caméra de surveillance et de plusieurs vidéos de l’incident a permis de confirmer ce point. « On veut incarcérer le symbole de la vie chère« , a lancé le quadragénaire à la barre, au premier jour de son procès (mardi 21 janvier). Des manifestants s’étaient massés mercredi, comme la veille, devant les grilles du tribunal, en soutien au leader du RPPRAC.
À l’issue de la dernière audience (mercredi), quelques échauffourées ont éclaté sur le boulevard Général De Gaulle, devant et à proximité du palais de justice lequel a subi des jets de projectiles.
Cette décision du tribunal correctionnel affichée dans le hall du palais, a été annoncée au prévenu par visioconférence. Rodrigue Petitot devrait donc sortir de la prison de Ducos dans la journée, équipé d’un un bracelet électronique a annoncé l’un de ses avocats, Me Germany Me Arneton et Me Bellemare.
Encadré par une impressionnante escorte policière, Rodrigue Petitot, le président du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes) comparaît pour « actes d intimidations et menaces contre les élus ».
Le procès a finalement réellement démarré un peu avant 10h, avec l’intervention des trois avocats de la défense, le Bâtonnier Georges-Emmanuel Germany, Maître Eddy Arneton et Maître Max Bellemare.

Maître Bellemare a d’abord plaidé les conditions de la garde à vue de Rodrigue Petitot. L’avocat a dénoncé le fait qu’il n’a eu son attèle à la main que 18h après son interpellation. Selon l’avocat, les policiers lui ont laissé de la lumière au moment de dormir.
L’avocat, qui s’exprime sur un ton posé, estime qu’il y a eu une volonté d affaiblir son client et un manque de respect des libertés fondamentales.
Les trois avocats de la défense ont à tour de rôle plaidé leurs requêtes en nullité. Me Eddy Arneton apporte quelques précisions.
« Nous considérons que le tribunal n’est pas correctement saisi. Pour la simple et bonne raison que nous avons réclamé un certain nombre de pièces au parquet. Pour qu’une juridiction d’exception soit réunie, il faut que des dispositions soient prises. Et il nous semble que tel n’a pas été le cas. Les prescriptions médicales n’ont pas été respectées pendant la garde à vue. Enfin, à notre sens, il y a un détournement de procédure puisque, selon nous, ce dossier relève du droit de la presse. En conséquence, il y a un tribunal qui n’est pas valablement saisi et une violation des droits de M. Petitot, dans le cadre de sa garde à vue ».

Nouvelle audience ce jeudi 27 février pour Rodrigue Petitot, cette fois devant la cour d’appel de Fort-de-France. Condamné en décembre dernier pour avoir tenu des propos jugés menaçants lors d’un direct sur le réseau social TikTok, le leader du RPPRAC avait fait appel de cette décision. Aux côtés de Georges Emmanuel Germany et d’Eddy Arneton, Max Bellemare assure la défense de Rodrigue Petitot. .
Le 27 février 2025, Rodrigue Petitot, leader du RPPRAC, a comparu devant la cour d’appel de Fort-de-France pour des propos jugés menaçants lors d’un direct sur TikTok. Entouré de ses partisans, il a pénétré dans l’enceinte de la cour d’appel, accompagné de ses avocats Georges Emmanuel Germany, Eddy Arneton et Max Bellemare. La défense a plaidé que la condamnation initiale de 10 mois aménageables avec détention à domicile sous bracelet électronique était trop sévère.
L’audience a été marquée par des tensions, notamment lorsque le président de la cour d’appel a interrompu Rodrigue Petitot, provoquant des réactions dans la salle. La défense a fait venir des élus pour témoigner qu’ils ne se sentaient pas menacés par les propos de Petitot. Le procès se poursuivra le 28 février.
Le 28 février 2025, la cour d’appel de Fort-de-France a rejeté la demande de renvoi de la défense de Rodrigue Petitot, qui souhaitait la récusation de certains magistrats. Le procès en appel s’est poursuivi avec les mêmes magistrats, malgré les objections de la défense. La décision finale concernant la condamnation de Rodrigue Petitot n’a pas encore été rendue.
En Martinique, une baisse des prix a été mise en œuvre récemment sur environ 6 000 produits essentiels, tels que les denrées alimentaires et les produits d’hygiène. Cette réduction atteint en moyenne 8 %, bien qu’elle soit inférieure aux 20 % initialement promis par le gouvernement. Cependant, certains consommateurs ont signalé que cette baisse n’était pas toujours perceptible dans les rayons des supermarchés.
Suite à l’incendie qui a coûté la vie à Sa Majesté RAT Vaval 2025, son concepteur l’a repris en main pour lui redonner vie. Une mission dans un timing serré puisque le nouveau roi du carnaval doit être prêt pour le vidé du mercredi des Cendres et son incinération.
Le Carnaval 2025 en Martinique a été une explosion de couleurs, de musique et de traditions. Les festivités ont débuté dès le 5 janvier avec la parade « Festy’ Roi » au Lamentin, marquant le coup d’envoi de deux mois de célébrations. Les jours gras, du 2 au 5 mars, ont été le point culminant, avec des défilés spectaculaires à Fort-de-France, Sainte-Anne, et bien d’autres communes2.
Cette année, le carnaval a honoré les racines historiques de cette tradition, remontant au XVIIIe siècle, tout en mettant en avant des expressions artistiques modernes. Les groupes de danseurs et musiciens ont rivalisé de créativité, et les parades nocturnes ont ajouté une touche magique à l’événement.
Cette année , contre toute attente et pour n’avoir jamais vu cela, RAT VAVAL s’est embrasé ce mardi 4 Mars 2025. C’est toujours une expérience poignante. Le bûcher de Vaval marque la fin officielle du Carnaval et représente une forme de renouveau, où l’on laisse derrière soi les excès et les soucis pour entamer une nouvelle période.
C’est un rituel chargé d’émotion, mêlant joie et mélancolie.
Regarder ma vidéo YouTube sur le déroulé de cette journée. N’hésitez pas à vous abonner à ma chaine.
Pesticide utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies de Guadeloupe et Martinique, la chlordécone est nocive pour la santé (elle est impliquée notamment dans la survenue du cancer de la prostate et d’anomalies du déroulement de la grossesse)
Le scandale du chlordécone est l’un des plus graves désastres environnementaux et sanitaires en Martinique et en Guadeloupe. Ce pesticide, utilisé massivement dans les bananeraies entre 1972 et 1993, a causé une pollution durable des sols et des eaux, affectant plus de 90 % de la population adulte de ces territoires.

Le 11 mars 2025, la cour administrative d’appel de Paris a reconnu la responsabilité de l’État dans ce scandale. Elle a jugé que l’État avait commis des fautes en autorisant la vente et l’utilisation prolongée du chlordécone, malgré les alertes sur sa toxicité. L’État a également été critiqué pour son manque de diligence dans l’évaluation et la gestion de la pollution, ainsi que dans l’information des populations touchées.
Cependant, l’indemnisation des victimes reste limitée. Seules une dizaine de personnes, ayant prouvé un « préjudice moral d’anxiété » avéré, pourront recevoir une compensation. Cette décision est jugée trop restrictive par les associations et les avocats des plaignants, qui dénoncent une reconnaissance insuffisante des impacts sanitaires et sociaux de cette catastrophe.

Manuel Valls, premier ministre des Outre-mer

Il y a deux Manuel Valls : l’homme d’Etat, libéral, très attaché à la laïcité et à l’autorité du régalien, à la lutte contre le séparatisme islamiste. Celui qui, avant même l’irruption de Macron sur la scène politique, avait osé dire que le PS ne devrait plus s’appeler socialiste. Un animal politique ne meurt jamais et, après une traversée du désert catalane, le voici aujourd’hui de retour : la France a (enfin !) un premier ministre des Outre-mer.
Et puis, il y a un second Valls ! Le Valls socialiste, celui que l’on croyait endormi, disparu, celui de l’Internationale socialiste et de ses vieilles rengaines tiers-mondistes. Chassez le naturel, il revient au galop ?
Car deux petites phrases et une nomination ont failli faire capoter le retour de Manuel Valls aux affaires au service des Outre-mer : les attaques contre l’une des plus belles multinationales françaises proférées au sein du Palais Bourbon en réponse à un député insoumis qui flirte avec l’Azerbaïdjan et les appels à la décolonisation du peuple premier en Nouvelle-Calédonie en fait l’effet de deux douches froides auprès des Français attachés à l’ancrage résolu des Outre-mer dans la République française et à la paix sociale dans les territoires ultramarins. La mission Est confiée au sulfureux Max Dubois qui ose fréquenter le RPPRAC.
Sa venue aux Antilles sera-t-elle l’occasion pour l’homme de trancher entre les deux Valls qui sont en lui ?
Une chose est sûre : lorsque François Bayrou a proposé à Manuel Valls d’être ministre des Outre-mer et que celui-ci l’a accepté, nous avons tous salué cette nomination ! La rue Oudinot a besoin d’un vrai politique à sa tête ! Les Outre-mer ont besoin d’un homme d’Etat pour défendre à Paris les intérêts géostratégiques, maritimes, économiques et culturels des Ultra-marins !
Ce lundi 17 mars, notre spécialiste et ministre des Outre-Mer, celui qui plaçait La Réunion dans l’océan Pacifique, a posé ses pieds à l’aéroport Aimé Césaire. Il est arrivé avec dans ses bagages de belles déclarations prononcées sur un ton grave et viril le 21 janvier 2025, où il affirmait à l’Assemblée nationale qu’il fallait « lutter contre la vie chère », s’attaquer aux « grands groupes qui jouent un rôle d’étouffement de l’économie et du pouvoir d’achat ». Il a même osé parler de « relents de colonialisme » dans les pratiques économiques en martelant que « l’État doit enfin jouer son rôle protecteur », car « il y a urgence ».
Pourtant, derrière ce beau vernis de bonnes intentions, on a rapidement décelé une onychomycose…
Tel un colon d’un autre siècle, il est venu, sûr de lui, pointer du doigt nos problèmes en affirmant que nous sommes les seuls responsables de nos maux. Il a distribué ses leçons, comme à la cantine, en faisant mine d’ignorer que les véritables décideurs économiques n’ont jamais été ceux qui subissent la vie chère, mais bien ceux qui la fabriquent.
Le summum de l’humour a quand même été sa visite à la Galleria… pour rencontrer Robert… Une visite soi-disant inopinée qui a fini autour d’un café et d’un pain au chocolat à Baguette Shop… comme deux frères jumeaux fusionnels qui se retrouvent enfin.
Si vous souhaitez un bilan des annonces de notre Manu :
Rien sur la sécurité.
Rien sur l’autonomie alimentaire.
Rien sur le social.
Rien sur les solutions concrètes pour soulager les familles antillaises.
Et pourtant, il a pris le temps de s’extasier devant des démonstrations de yoles rondes au Robert, comme un touriste de Bretagne voulant prendre quelques rougeurs. Important de noter qu’il a jugé bon de choisir la Yole de Mr Bricolage de Bernard Hayot pour son expérience… ( sacrée guerre sanglante contre la grande distribution)…
Une visite ministérielle de plus, une mascarade politique supplémentaire, et une énième démonstration de l’incapacité de l’État à agir contre les puissants qui nous étranglent. Merci pour rien.
Le groupe GBH devant la commission des affaires économiques
L’audition du groupe GBH devant la commission des affaires économiques a mis en lumière plusieurs points clés concernant son rôle économique dans les territoires ultramarins. Stéphane Hayot, directeur général du groupe GBH, a été interrogé sur des sujets tels que la vie chère, les pratiques commerciales et les marges arrière .
Le député Philippe Naillet a souligné l’impact du groupe sur les prix élevés dans les Outre-mer, citant des écarts significatifs par rapport à la métropole et des pratiques jugées opaques . En réponse, Stéphane Hayot a défendu les pratiques du groupe, en expliquant que les marges arrière et les promotions sont partagées entre fournisseurs et distributeurs pour réduire les prix .
Cette audition reflète les tensions autour de la transparence économique et des pratiques commerciales dans les territoires ultramarins.
L’audition du groupe GBH devant la commission des affaires économiques a mis en lumière plusieurs points clés concernant son rôle économique dans les territoires ultramarins. Stéphane Hayot, directeur général du groupe GBH, a été interrogé sur des sujets tels que la vie chère, les pratiques commerciales et les marges arrière .
Le député Philippe Naillet a souligné l’impact du groupe sur les prix élevés dans les Outre-mer, citant des écarts significatifs par rapport à la métropole et des pratiques jugées opaques . En réponse, Stéphane Hayot a défendu les pratiques du groupe, en expliquant que les marges arrière et les promotions sont partagées entre fournisseurs et distributeurs pour réduire les prix .
Cette audition reflète les tensions autour de la transparence économique et des pratiques commerciales dans les territoires ultramarins.
Affaire des « menaces » sur les réseaux sociaux : le leader du RPPRAC, Rodrigue Petitot, remis en liberté
L’article 397-4 du code de procédure pénale prévoit que lorsque quelqu’un a interjeté appel, la décision doit intervenir dans le délai de quatre mois. Et si la personne est détenue, elle doit être remise en liberté immédiatement. La décision qui avait été rendue par le tribunal correctionnel datait du 2 décembre. Monsieur Petitot a interjeté appel le 3 décembre. En conséquence, lorsque la cour d’appel a décidé de proroger le délai pour rendre sa décision le 3 avril, à compter du 4 avril, Monsieur Petitot devait être libéré immédiatement. C’est pourquoi nous avons régularisé aujourd’hui avec une requête en liberté immédiate auprès du parquet général qui a rendu sa décision. Monsieur Petitot a été appelé afin qu’on lui enlève son bracelet. Nous nous satisfaisons de l’application de la loi.
Les sœurs Nardal, originaires de la Martinique, sont des figures emblématiques du féminisme et de la Négritude. Parmi elles, Paulette Nardal est particulièrement connue pour son rôle dans la création de la revue bilingue La Revue du Monde Noir, qui visait à établir un lien intellectuel et moral entre les Noirs du monde entier . Leur salon à Clamart était un lieu de rencontre pour des intellectuels influents comme Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor . Ces femmes ont marqué les mouvements littéraires et intellectuels en valorisant la culture noire et en luttant contre les stéréotypes imposés par le colonialisme .
Elles ont également joué un rôle clé dans la reconnaissance des femmes dans les sphères intellectuelles, souvent dominées par les hommes. Leur héritage continue d’inspirer les générations actuelles à travers leurs écrits et leur militantisme.
Un chanteur jugé pour viol, 22 victimes présumées identifiées
L’artiste, auteur du titre « Kokoléchel » qui date de 8 ans, est accusé du viol de 22 femmes, dont 13 mineures. Au premier jour de procès, il a tenté d’éviter son interrogatoire. Son avocat a introduit une demande d’expertise psychiatrique. Dans l’après-midi, malgré son opposition, l’homme a été longuement interrogé depuis le box des accusés. Il est revenu sur ses premières dépositions.
22 victimes présumées
Le rapport d’enquête qui met en évidence les moindres détails concernant les agressions sexuelles et les auditions des victimes sont de nouvelles épreuves sensibles.
Plusieurs associations de défense des droits des femmes se sont mobilisées.